Après notre première nuit dans notre van (première installation mémorable de notre lit [on n’a pas fini de rire]) à Christchurch et un petit retour à la location de véhicules car apparition d’un voyant sur le tableau de bord du van (déjà ?!?!), direction la ville de Diamond Harbor.


Pour rejoindre cette petite ville perdue dans la montagne nous avons longé la magnifique baie de Lyttelton (Whakaraupo) qui renferme un îlot central correspondant à une réserve naturelle : « Quail Island ». Les lourds nuages n’ont rien enlevé à la beauté des paysages qui sont à couper le souffle. Première rencontre bien sympathique au détour d’une promenade avec une dame qui a pris le temps de discuter avec nous. La mascotte « willou » a fait des ravages, elle étonne les gens ce qui facilite le contact ;) !


Premier stop loin de l’animosité de Christchurch à Diamond Harbor dans un « free camp » situé le long de la côte et de la baie de Lyttelton. Cette ville est très calme puisque le centre se compose de deux cafés dont un sert de relai et d’une agence immobilière. Car oui, malgré un centre ville restreint, on a pu observer de nombreuses habitations. En effet, au bas de la ville un ponton permet aux habitants de Diamond Harbour de pouvoir rejoindre la ville de Lyttelton (située de l’autre côté de la baie) par ferry.


De nombreux chemins permettent de longer la côte qui entoure la baie de Diamond Harbour. Au sommet un magnifique cimetière qui surplombe la baie et qui ne laisse transparaître que la quiétude du lieu.


Petit réveil avec le doux chant des oiseaux. Malgré la pluie nous avons décidé de gravir le Mont Herbert (Te Ahu Patiki) à 919 m d’altitude. Ascension qui nous fait passer par des forêts et ensuite par de magnifiques prairies d’un vert indescriptible aux côtés des moutons. Ces paysages nous font penser à l’Irlande. Malgré notre enthousiasme la pluie l’aura remportée surtout qu’au loin le Mont Herbert était enveloppé par une masse nuageuse épaisse. Rien n’a enlevé notre plaisir à cette promenade pluvieuse devant la vue surplombante de la baie qui nous laisse une nouvelle fois sans voix.